Jayleen Elizabeth Blackburn
(c) disturbing mind
Nom&Prénom(s) : Blackburn Jayleen Elizabeth
Date & Lieu de Naissance : 25 mai 1984, à Boston
Âge : 26 ans
Statut : Aux dernières nouvelles, elle était célibataire
Emploi/études : Animatrice radio
Caractère : Quand on demande de décrire Jayleen Blackburn, on dit souvent d'elle qu'elle est drôle et c'est très probablement le cas, mais elle ne s'en rend pas compte. Elle ne fait pas particulièrement de blague, elle n'est pas du genre à effrayer les gens pour en faire rire d'autres. Elle est drôle malgré elle. Si elle a du succès avec son émission de radio, c'est d'ailleurs pour cela. Elle dit les choses comme elle ressent, tout ce qui lui passe par la tête sans réfléchir à la conséquence de ses actes. Une fois, elle a même avoué être en manque en direct. Parce que si Jay pouvait être caractérisé par un autre adjectif, ce serait probablement névrosée. Elle aime la vie et ne se gêne pas pour le dire. Elle est passionnée et impatiente, têtue et extravertie. Elle pourrait être la femme parfaite, si elle n'avait pas autant de névroses. Elle a de graves problèmes relationnels. C'est une vraie handicapée des sentiments.
Manies/habitudes : Des habitudes ? Tout le monde en a et Jay ne déroge pas à la règle. Elle ne peut pas commencer sa journée sans pester contre son réveil et avaler un café noir sans sucre et sans lait. Une fois qu'elle sera prête pour le travail, elle passera dans un café ambulant pour se commander un autre café, au lait cette fois. Comme manies, Jayleen a tendance à faire claquer sa langue sur son palet, à tapoter le rythme avec son stylo quand elle s'ennuie, à se mordiller la lèvre quand elle est nerveuse et à parler sans pouvoir s'arrêter quand elle est passionnée.
♣ A propos de Banana Place(vous essayerez d'étoffer vos réponses)
Depuis combien de temps vivez-vous ici ? Je vis dans cette residence depuis que j'ai quitté ma ville natale Boston pour venir travailler ici. Je dirais environ 5 ans. Cette ville m'a donné une véritable chance professionnelle et même si au départ, vivre dans cette résidence ne me plaisait pas, au final, c'est la meilleure chose qui aurait pu m'arriver.
Que pensez-vous des récents évènements à Banana ? C'est assez effrayant de savoir qu'on est plus en sécurité dans notre propre maison. La mort de Marissa m'a attristé. C'était une chouette fille, mais soyons honnête, ce meurtre n'a rien à voir avec notre résidence. Elle était juge nom de dieu, elle a du se faire pleins d'ennemis. Quant à cet idée de rachat de nos logements, je trouve ça honteux. Encore quelqu'un qui veut s'enrichir sans penser aux autres. Comme vous l'aurez compris, je fais partie des protecteurs. Je suis contre ce projet.
Jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour inciter les résidents à vendre ou garder leur appartement ?Je serais prête à faire un sitting pendant des heures pour empêcher les gens de vendre leur appartement. Je serais capable de m'attacher au portail pendant des jours pour leur faire comprendre qu'ils ont peut être une voisine névrosée, mais qu'ils pourraient avoir pire autre part.
♣ C'est votre histoireUn café au lait dans la main, vidée à moitié sur son chemisier, Jayleen poussa la porte de la station de radio où était diffusée son émission tous les matins de 5h du matin à 10h. Elle était à bout de nerfs, et ça n’a rien à voir avec ses horaires de travail qui rendait pratiquement toute vie sociale impossible Non, ça avait plutôt avoir avec les abrutis en vélo qui ne faisait pas attention au monde qui les entoure.
« Tu vis sous les ponts maintenant Blackburn ? »Avec les hommes en général en fait. Et pour une fois, ça n’avait rien à voir avec sa vie amoureuse, qui était inexistante ces derniers temps. Bon d’accord, ça avait peut être tout à voir. Après tout, c’est pas tous les jours que vous apprenez que votre ex fiancé va se marier avec la fille avec qui il vous a trompé à quelques jours de votre mariage.
« La ferme Kearney. Je suis pas d’humeur à subir tes sarcasmes aujourd’hui. »« Ah parce qu’il existe des jours où t’es d’humeur ? »« Qu’est ce que ça veut dire ça ? Que je suis jamais de bonne humeur ? »« En effet. Plus lunatique que toi on meurt. » Jayleen était bien tenté de renverser le reste de son café sur sa tête, mais elle se retint. Ca n’avait rien de constructif et sa psychiatre lui avait dit qu’elle devait transformer toute colère en chose constructif. Heureusement, leur assistante vient leur indiqué que c’était l’heure et qu’ils allaient bientôt être à l’antenne. Dire qu’elle avait adoré ce job avant. Elle avait traversé presque tout le pays pour obtenir ce jour. Ca avait toujours été le rêve de sa vie, mais bien sur le jour de l’entretien, elle s’était disputée avec Kearney, autre candidat au poste. Les producteurs avaient tout de suite adoré leur dynamique et leur avaient offert quatre heures d’antenne libre. Ils avaient carte blanche et avaient la possibilité de parler de tout, mais la plupart du temps, ils ne faisaient que se disputer, ne pouvant absolument pas se mettre d’accord sur la moindre des choses. Leurs disputes avaient considérablement augmenté les parts d’audience et ils avaient été propulsé star de la chaine sans s’en rendre compte.
« Bonjour miami. Il est temps de se lever. On doit discuter de pleins de choses aujourd’hui et notamment de la résidence Banana Place, qui fait débat. » Sacre bleu. Quelqu’un dans la galaxie devrait vraiment lui en vouloir aujourd’hui. Elle roula des yeux et avala une gorgée de son café qu’elle recracha très vite quand elle entendit la suite de ce qu’avait à dire son colocataire.
« Voyez vous, j’ai été visité un appartement la semaine dernière et je ne comprends pas pourquoi ils veulent vendre. C’est vraiment chouette. En fait, c’est tellement chouette que je pense prendre cet appartement. »« Tuez-moi tout de suite. »Tous les regards se rivèrent sur elle. Parfois, elle oubliait qu’elle était à l’antenne et que des centaines de personnes l’écoutaient.
« Quelque chose à dire Jay ? »« Non. » Elle se mordilla la lèvre.
« En fait si j’ai quelque chose à dire. Banana Place n’est pas vraiment une place où il fait bon lieu de vivre. Tu devrais trouver un autre appartement. »« Ne me dis pas que tu fais partie du clan du gouverneur. »« Quoi. Bien sur que non. Je dis juste que... Tu sais, il y a des... Il y a des mamies. »
« Des mamies ? » Mon Dieu, mais qu’est ce que je suis en train de faire se demanda la jolie blonde. Elle ne pouvait pas faire ça, mais en même temps, vivre avec lui près d’elle tous les jours, en plus de le supporter au travail, l’enverrait directement dans un asile de fou. Du coup, elle continua.
« Oui des mamies, avec plein de rides, des chats et... Et elles font des réunions tricots. Tous les jours, près de la piscine. » Une fois qu’elle était lancée, Jayleen avait vraiment du mal à s’arrêter alors elle continua, sans se rendre compte qu’elle parlait de ses voisins et amis.
« Et puis toi t’es le genre d’hommes qui aiment les belles filles et là... Ben y en a aucune. Elles sont toutes très moches. Un peu comme moi. »« T’es canon. » Elle s’arrêta quelques secondes, légèrement estomaquée alors qu’un sourire se dessinait doucement sur ses lèvres.
« Vraiment ? »
« Si t’étais pas aussi névrosée, toi et moi on aurait fini dans un lit. » Incroyable. Jayleen s’offusqua et lui jeta un stylo dessus.
« Premièrement, je suis pas névrosée et deuxièmement, il n’y a aucune chance que toi et moi on finisse dans le même lit. » Elle n’aurait pas pu avoir plus tort si elle avait voulu. Le lendemain même, Jayleen se réveilla au son de son réveil, un troupeau d’éléphant dansant dans sa tête. Elle ne savait pas ce qui c’était passé cette nuit, mais ça ne pouvait pas être bon. Elle tendit le bras, éteignit son réveil et reposa sa tête contre son oreiller. Un bras entoura sa taille et elle se réveilla automatiquement, se redressant brutalement. Elle tourna la tête et un cri s’échappa de ses lèvres alors qu’elle commençait déjà à frapper le bras qui enroulait sa taille. Elle réussit enfin à s’échapper et sortit de son lit, attrapant son tshirt au passage. C’était pas possible, ça devait être un cauchemar. Elle referma les yeux et les ouvra doucement. Merde. Merde. Merde. Elle réfléchit quelques secondes à la marche à suivre. Après tout, c’est pas comme si ça lui arrivait tous les jours de coucher avec n’importe qui.
« Jayleen ? Mais qu’est ce que tu fais là ? » Quoi ? Nan mais là c’était le pompon.
« Qu’est ce que toi tu fais là ? Dans mon lit ? » Un rire rauque s’échappa des lèvres du jeune homme.
« Je vois pas ce qu’y a de drôle. T’as abusé de moi. » « Abusé de toi ? T’étais consentante à ce qui me semble. » « Impossible. Je suis sur que t’as utilisé ma tristesse et mon taux d’alcoolémie pour m’emmener dans ton lit, mon lit. » « N’importe quoi ma pauvre fille. C’est toi qui m’as emmené ici. » « Pas du tout. » Bon elle était vraiment de mauvaise foi, mais elle avait beaucoup trop bu pour se souvenir de quoi que ce soit. Tout ce dont elle se souvient, c’est d’être entré dans un bar et d’avoir commandé une téquila frappé pour oublier que le soit disant homme de sa vie allait se marier.
« Je t’aurais jamais amené ici. Je suis pas si désespéré. » « Nan t’es seulement névrosée. » « Et toi idiot. » Ils continuèrent à s’insulter pendant quelques minutes jusqu’à ce que le jeune homme embrasse Jayleen pour la faire taire. Autant dire que les deux sont arrivés en retard au travail et qu’à la place de leur dispute quotidienne, les auditeurs ont eu, ce jour là, droit au top 10 des chansons les plus ringardes. Pourtant à 8heures ils étaient de nouveau en train de se disputer à l’antenne.
♣ Derrière l'écran
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